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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 11:28


Curriculum vitae



Nous sommes venus prendre des nouvelles de votre vie, de votre vie en biais, quelques lignes espacées pour un bout de papier : curriculum vitae.


Est-elle bien remplie, cette petite vie, encre noire étalée sur une page blanche ? A peine quelques mots qui semblent bien légers : curriculum vitae.


On la suit à la trace, le chemin est aisé. Age, compétences, diplômes, famille, emploi, projets : curriculum vitae.


L'autre, la vie rêvée, la vie vécue, la vie en long et en dedans, cette vie d'enfant clair qui jouait aux Indiens, qui croyait que le ciel se levait le matin pour lui offrir le jour, vie de chair et de sang,  de sable, d'herbe verte, vie d'amour au long cours, nous ne la lirons pas ! Nous n'avons pas de place, nous n'avons pas le temps. Votre vie, nous devons la ranger,  l'archiver, la briser, l'oublier dans de tristes dossiers : curriculum vitae.


Pourtant, ma vie à moi, je la voyais paisible, avec une maison, des enfants, un jardin, un chien, peut-être un chat, des amis le dimanche, des vacances à la mer. Rien de bien compliqué ! Comment leur expliquer que je ne veux rien d'autre qu'un peu de dignité ! Curriculum vitae !


Comment lutter contre cet inutile, cette béance là sur le fil de ma vie  qui ne soutient plus rien? Si je pouvais dormir, compter tous mes moutons, encore, encore, mais pour combien de temps ?


Il y a bien la corde ou le fusil de chasse ! Et une fois passé le tourniquet suprême, ils pourront la brûler cette feuille de route, cette feuille de vie... Un petit nid de cendres pas plus lourd qu'une plume pour panser leur conscience, leur belle honnêteté : curriculum vitae.

Azalaïs

 

 

http://marge-ou-greve.over-blog.com/




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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 20:02

Poètes et poésies

 

 

Nous sommes venus

prendre des nouvelles

de nos artistes ingénu(e)s

créateurs(trices) de poésies si belles.

 

Nous les avons trouvés

plume dans la main

ou doigts sur le clavier

préparant leur texte du lendemain.

 

Nous ne savons comment

leur vient l'imagination

mais avec un plaisir évident

nous venons les lire à chaque réunion.

 

 

Nous sommes venus

prendre des nouvelles

de ces textes de poètes ému(e)s

depuis nous avons des pensées bien belles.

 

Nous les avons trouvés

d'un esprit très vif

calmes et bien rangés

mais oh combien expressifs !

 

Nous ne savons comment

ils viennent à la vie

pour notre joie ils sont présents

et éternelle soit leur vie.

 

 

Auryne

 

http://defis-d-ecriture.over-blog.com/

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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 19:53


                                UN PETIT COIN DE FRANCE

 


Nous sommes venus prendre des nouvelles d'un petit coin de paradis où tous les ans, j'aspire  à me rendre.


Un petit village perché à six cent mètres dans la montage m'ouvre des portes. Le calme y règne, les papillons virevoltent sur les arbres en fleurs. Seul, le piaillement des oisillons attendant la becquée troublent ce silence.


C'est la campagne à perte de vue, un bruit de tracteur vient rompre cet enchantement, mais, ceux ne sont que quelques fermiers qui coupent et ramassent le foin pour l'hiver. Nourriture, qu'ils vont offrir à leurs vaches à la robe marron paissant dans les hauts pâturages l'herbe verdoyante. Leurs cloches pendues à leur coup tintent à leur moindre mouvement et  raisonnent aux alentours. C'est un concert gratuit de la nature qui s'offre aux oreilles aux oreilles averties des promeneurs. Ceux-ci arpentent les sentiers jonchés de pommes de pin et à l'aide de leur bâton de randonnée, ils soulèvent délicatement quelques feuilles craquant sous leurs pas à la recherche de champignons sauvages qui, une fois, cuits raviront leur palais.

Arrivés au bout du chemin, ils découvrent le torrent courant en cascade dans on lit et qui se jette sur les pierres faisant jaillir une myriade de gouttelettes. Il abreuve les fontaines où se désaltère un bon nombre de touristes. Le soleil  de ses rayons dardent ses ruisseaux qui les font ressembler à des rivières de diamants.


Les villageois cultivent leurs légumes dans leur potager et relèvent la tête. Une conversation s'engage et, pourtant personne ne se connaît. Les citadins les questionnent sur les soins à apporter aux plantations et surtout  sur le temps qui s'annonce. C'est bien vrai que ces paysans sont reconnus pour être de bons baromètres.


Repus de leur promenade, ils entrent dans une auberge où l'odeur du fromage chaud les invitent à goûter aux spécialités de la région le tout arrosé d'un bon petit vin de pays.


Peu à peu, la nuit et la nature s'endort. Mille et une lumières s'éclairent leur faisant découvrir les petits bourgs jonchés sur les flancs des Alpes.

Comme c'est beau et féérique cette région de notre belle France. Tout cela se nomme la Savoie avec ses richesses, son calme, sa verdure après un long hiver où tous ses coteaux sont recouverts d'un blanc manteau.


Comme j'aime à te retrouver et d'année en année, je découvre tes secrets, la beauté où chacun te respecte, vient passer un moment de recueillement où y vivre en construisant un joli chalet recouvert de bois naturel de tes forêts majestueuses .

Savoie, tu es pour moi mon havre de paix.

 


Aubert59


http:// aubert59.over-blog.fr/

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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 18:52

 

    Les mots


Nous sommes venus prendre

des nouvelles

des mots

rares et précieux

des mots oubliés

des mots perdus

des mots enfermés sur les étagères


ablais, barbacole, clarence,dauphinelle,élyme, fleurdeliser, glène, houssine,illuter, jaseran, kelotomie, laurelle, mandille, nicter, orbières, parmélie, querce, remeil, sélinose, tourie, urcéolé, vrillette,wardite, xénie, yeuse, zain.....


des mots qui font rêver

des mots de pacotille

des mots de poètes

et ce blanc entre eux

cette marge

où s'accrochent

nos songes




Bruyère


http://jardindombres.blogspot.com

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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 11:33

Des nouvelles ...


Nous sommes venus prendre des nouvelles de notre nouvelle.

Comment ça, première nouvelle ? Vous n'en avez jamais entendu parler, ni même lu la première phrase.

Souvenez-vous, je vous l'ai confiée il y a maintenant  plus de trois mois

Vous m'aviez promis  une réponse rapide.

Je me suis d'abord dit :

«  Pas de nouvelles, bonne nouvelle. »

Mais je trouve que ça commence à faire long.

Alors je suis venu  aux nouvelles :

Qu'en avez- vous donc fait ?

J'espère que vous n'allez pas m'annoncer une mauvaise nouvelle.

Comment ça, ce n'est plus une nouvelle fraîche ?

Et ça a une importance pour la publication ?

Dois -je comprendre  que vous l'avez oubliée

Ou même égarée ?

Ah ! Vous m'en direz des nouvelles.

Moi qui vous prenais pour quelqu'un de sérieux.

Aux dernières nouvelles, vous n'êtes pas fichu de me dire où elle est !

Et bien, Monsieur, je suis au regret de vous dire que vous n'aurez plus jamais de mes nouvelles.

Dorénavant, je confierai mes petites histoires à un autre éditeur !


Jaqlin


http://lignesdefuite.over-blog.com


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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 22:35


Qui trop embrasse mal étreint



Nous sommes venus prendre des nouvelles du Seigneur, notre potentat vénéré. Comment va sa santé ?


On dit qu'il a épousé une bien jeune pucelle, dans la province voisine. Que d'argent nécessaire pour la noce ! Il nous a envoyé ses émissaires, pour relever l'impôt quelques mois par avance. Pour la gloire de notre seigneur, nous avons tous beaucoup travaillé : les tailleurs, les brodeuses, ainsi que les fleuristes et les cuisiniers. Cantonniers, armuriers, palefreniers ont assuré sa sécurité sur les routes menant à sa promise.


Nous avons tous œuvré sans relâche, sous l'œil attentif de son armée, afin qu'il se présente dans toute sa gloire, et que par aucun manquement il ne soit humilié.



Nous sommes venus prendre des nouvelles de notre seigneur. Première Epouse, dis-nous comment va sa santé ?


On dit que la fête a mal tourné ? Il était pourtant heureux de sa si jeune fiancée ! Elle lui a préparé un fin souper, digne d'une vieille expérimentée, a jeté les ingrédients que je lui avais fait porter. Elle a pris son luth et a joué. Alors il s'est mis à danser, danser, sans pouvoir s'arrêter. A la fin de la nuit, il est tombé, à jamais épuisé. Que disent les docteurs ? Ils se contentent répéter en chœur un dicton de là-bas : « Qui trop embrasse mal  étreint ».

 


Bab


http://bamisam-bloggapart-blogspot.com


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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 20:10


« Nous sommes venus prendre des nouvelles de votre dame. »


Les deux mastards qui venaient d'investir mon bureau sans y être invités m'avaient pas du tout l'air du genre à se préoccuper de la santé de qui que ce soit. Et puis les gens qui voulaient des nouvelles de ma Lulu, les hommes en tout cas et surtout les types comme ces deux-la, c'était pas à mon bureau qu'ils venaient en chercher. Ils allaient directement chez la Rolande. Je sentais bien qu'y avait une embrouille, mais dans l'immédiat j'ai pas situé le problème, alors je les ai laissé continuer.


« C'est que, Monsieur MacDermott, nous ne voudrions pas qu'il lui arrive des bricoles. »


Je commençais à cerner un peu mieux la situation. Ils avaient beau être tirés à quatre épingles et me donner du « Nous » et du « Monsieur », ces deux-la sentaient l'école de la rue à plein nez et le plus gros arborait sur la main un tatouage made in prison qui ne trompait personne. Ils avaient dû réussir à se faire embaucher par un truand en col blanc qui exigeait d'eux qu'ils mettent les formes et qu'ils causent poliment. Il n'en restait pas moins qu'ils étaient là pour me faire passer un message, que j'avais encore du mal à décrypter.


« Vous avez beaucoup de travail, en ce moment, Monsieur ? »


Non. Je n'avais jamais vraiment beaucoup de travail. En tout cas jamais vraiment beaucoup de clients payants. Et j'étais presque sûr qu'ils le savaient très bien, les gorilles. J'ai répondu de cet air distant qui sied assez bien à mon métier et à l'idée que les gens s'en font :


« Ça va, 'peut pas s'plaindre.

-    Nous espérons que vous n'iriez pas mettre votre nez dans des histoires qui ne vous regarderaient pas, n'est-ce pas ?

-    Ah ça... je vois même pas pourquoi j'irais faire un truc pareil !

-    Elle travaille toujours chez la Rolande, votre dame ?


Bon... Le message devenait plus clair : j'étais apparemment en passe de m'intéresser de trop près aux magouilles d'un ponte, qui prenait les devants en m'envoyant ses sbires me menacer de s'en prendre à ma Lulu si je persistais. J'avais plus qu'à identifier le bonhomme.


« C'est qu'elle a un métier bien dangereux, votre dame... »


Dangereux ? Tu parles, le plus vieux métier du monde... Et elle s'y était fait un nom qui t'avait des accents de paradis perdu, ma Lulu, dans son métier. Les hommes venaient de toute la région pour elle. C'était pas une fille de joie, c'était une fille d'extase. D'illumination divine. De révélation mystique. Et encore, elle me réservait le meilleur. Les extras et les suppléments, ça se monnayait pas avec ma Lulu, c'était tout pour ma pomme. J'en revenais toujours pas de ma chance et j'étais en train de me perdre dans le souvenir de notre dernière étreinte quand le gros a ajouté :


« Ce serait vraiment dommage qu'elle pâtisse d'une erreur de jugement que vous pourriez faire, n'est-ce pas ? »


Ils devaient pas savoir que mon air indifférent et mon silence obstiné allaient avec ma panoplie de détective privé qui s'en laisse pas conter. Ou alors ils me prenaient pour un idiot, à insister aussi lourdement avec leur menace. Je me donnais pas la peine de leur dire que j'avais compris et je restais bien dans mon personnage en leur lançant, avec ce regard en biais qui marchait assez bien avec la clientèle féminine :


« Uh ? »


Ils ont hochés la tête d'un même mouvement, à croire qu'ils avaient attendu mon signal pour le faire bien ensemble, et ils sont repartis avec une dernière amabilité :


« Bien. Nous ne doutons pas que vous saurez vous montrer raisonnable, Monsieur MacDermottt. Bonne journée, Monsieur. Bien le bonjour à votre dame. »


Ils ont bien refermé la porte en sortant. Y a pas à dire, leur nouveau patron leur avait fait une chouette éducation. Moi j'avais besoin d'un verre pour réfléchir à tout ça, alors je suis sorti un peu après eux pour aller m'en jeter un en bas, chez Gégé, et puis pour soumettre mon problème aux piliers qui seraient là... Rien de tel que le bon sens de comptoir à l'heure de l'apéro pour bien démarrer une enquête. Même si j'avais déjà ma petite idée... 


Les affaires en cours, j'en avais qu'une. Elle était pas encore vraiment en cours, d'ailleurs. C'était la Fanfan, une ancienne collègue à ma Lulu qui travaillait maintenant dans les beaux quartier chez Madame Suzanne, qui m'avait demandé de m'intéresser à la mort d'un miché, époux d'une riche héritière devenue veuve joyeuse et gendre d'un gros industriel véreux... M'était avis que c'était sûrement de ce coté-là qu'il fallait creuser... Le problème, c'est qu'à part la Fanfan et ma Lulu, y avait personne qu'était encore au courant que je m'intéressais à l'affaire. J'avais juste commencé à en parler un peu à mes compagnons d'ivresse chez Gégé. C'était eux qui m'avaient aiguillé sur la famille Ducluzel d'Avricourt, d'ailleurs.


Le vrai mystère finalement allait plutôt être de savoir comment tout ça était arrivé aux oreilles du mafieux local... Je faisais une confiance aveugle à ma Lulu et la Fanfan avait tout intérêt à rester discrète sur ç't'affaire. Ça me faisait comme un arrière-goût de lendemain de cuite mais fallait bien que je l'envisage : il devait y avoir une taupe chez Gégé.


Poupoune


 
 


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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 10:15


Poubelles en souffrance...



Madame, Monsieur,


Nous sommes venus prendre des nouvelles des sacs poubelles...


En effet, vous nous aviez notifié par écrit qu'une distribution aurait lieu ce jour, or en nous rendant à l'adresse indiquée, nous avons trouvé porte close...

C'est bien ennuyeux car vous vous en doutez, nous n'avons plus de sacs poubelles jaunes et aussi bleus.

Comment allons-nous donc faire pour le tri de nos déchets papiers et plastiques que nous devons obligatoirement mettre dans ces sacs correspondants, sinon le camion de poubelles ne nous les ramassera pas...

Notre voisine de droite nous a dit que si votre local était fermé aujourd'hui, alors qu'il aurait du être ouvert, c'est parce la distribution a été annulée pour cause de pénurie de sacs...

Notre quartier passant en dernier pour la distribution, il paraîtrait que tout a été déjà distribué dans les autres quartiers et que par conséquent vous n'avez plus de sacs à nous donner ?

Mais comment allons-nous donc faire pour nous débarrasser de nos déchets, sans ces sacs ?

Et vous nous l'avez assez répété : « les déchets papiers et plastiques ne devront pas être mis dans les sacs poubelles noirs trouvés dans le commerce, sous peine de les voir refusés au ramassage hebdomadaire »

Alors nous vous le demandons : « comment allons-nous faire ? »

Nous précisons que, retraités, nous ne conduisons plus.

C'est dramatique pour nous... Nous allons être vite submergés de déchets surtout si, comme nous l'a précisé notre voisine d'en face, nous devons attendre la distribution de sacs jaunes et bleus de l'année prochaine...

Notre voisin de gauche a dit, lui, qu'il mettrait tous ses déchets confondus dans de gros sacs poubelles noirs et que si les camions poubelles refusaient de les prendre et bien qu'il irait les porter chez vous, en les balançant par-dessus le portail de votre local...
Mais c'est défendu cela, nous en sommes conscients...et votre local va vite devenir un local-poubelles à ce rythme-là...Enfin...nous préférons vous prévenir, afin que vous nous trouviez vite des sacs poubelles jaunes et bleus...afin d'éviter bien des désagréments...et du souci...

Bien à vous

Raymonde et Robert Duchemol.


Réponse des services-techniques des déchets de la commune :

 

Madame et Monsieur Duchemol,


Nous sommes désolés de vous apprendre qu'en effet nous nous sommes trouvés, bien involontairement, à cours de sacs poubelles jaunes et bleus et n'avons pas pu satisfaire toute la population. Veuillez nous en excuser.

Nous avons le regret de vous informer que la prochaine distribution de sacs aura lieu l'an prochain à la même date.

Néanmoins, il ne sera en aucun cas toléré que vous déposiez vos sacs poubelles dans notre cour et, cela va sans dire, cet acte sera jugé comme malfaisant et sévèrement réprimandé.

Ces déchets n'étant pas périssables, nous vous proposons de les stocker chez vous en attendant l'année prochaine.

En vous renouvelant nos excuses, nous vous prions d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de nos sentiments dévoués.


10 mois après, à la une du journal local :

 

« Raz-de-marée de poubelles devant les locaux des services techniques-déchets de la commune »


Le personnel administratif des services-techniques-gestion des déchets n'a pu accéder à son lieu de travail hier matin.

Des centaines de milliers de sacs poubelles ont été déversés dans la cour de l'établissement, empêchant l'ouverture des grilles d'entrée et bloquant l'accès aux bureaux. Le personnel s'est donc retrouvé au chômage technique, le temps que les camions poubelles aient dégagé l'endroit. Cette opération a demandé deux jours complets !

Malfaisance ? Mauvaise plaisanterie ? Vengeance ?

Une enquête a été ouverte pour déterminer les coupables d'une farce jugée fâcheuse par la commune.

Il semble, d'après certaines suspicions, que les sacs poubelles proviendraient d'un quartier en particulier. Trouver les coupables va s'avérer complexe, vu le nombre considérable d'habitants résidant dans ce quartier...

 

Note de la commune aux habitants du quartier X, 8 jours après l'incident :


Nous avons l'agréable nouvelle de vous annoncer que nous procéderons au réapprovisionnement de votre quartier en sacs de tri jaunes et bleus dès demain Mardi 14 Novembre.

Merci de vous munir de contenants suffisamment vastes pour le transport, la distribution pouvant être plus encombrante qu'à l'accoutumée.




Nickyza.



http://nickyza.over-blog.com/


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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 10:09

 Histoire d’un cygne
 
Nous sommes venus prendre des nouvelles de ….votre cygne! Souvenez - vous ….L’autre jour dans mon jardin,j’ai trouvé votre cygne.

 Je me suis dit : « tiens serait-ce un signe? » Mais qui peut m’envoyer ce signe? Et comment vola-t-il jusque dans cette bassine? Bon, je vais le porter  à la consigne du coin, coin  nommé Marrassigne. J’y vais. A peine arrivée un monsieur me fait signe et me demande de déposer mon cygne. Je regarde son insigne et je lis :  « Pat PALMEY » …tiens me dis-je encore un signe ! Il me tend une feuille et m‘ordonne : « signe ! » je lui répond que je n’sais pas écrire , alors il me donne un porte-plume  et me dit ironique : «tu sais faire un signe quand même! »  Du coup, j’obtempère et je dessine un petit cygne. Après quoi, il me congédie: «  va, on te fera signe quand on aura trouvé son maître. » J’ai donc respecté la consigne et j’ai attendu. Deux jours plus tard,  je suis retournée sur son fameux signe à la consigne.

Arrivée, je vois là qu’un certain Monsieur BEKA  signe la mise en liberté de son volatile  et moi, je contresigne , enfin, j’fais encore un signe vu que je n’sais toujours pas écrire!

Mais en voulant ouvrir la cage, on tombe sur un bec. Le coin coinçé de la consigne résiste et c’est avec son couteau col de  cygne que Pat PALMEY déconsigne le cygne! Si !

Voilà, nous nous sommes envolés chacun de notre côté. En partant, je me suis retournée  vers le cygne,de la main je lui fis  un signe et dans ses yeux je vis aussi son signe!

Depuis, j’ai su que  Monsieur BEKA avait baptisé son cygne : Hassigne Ademeur ! Drôle  de nom! Mais comment va-t-il?
 
Vous avez aimé mon histoire? Alors prenez votre plume et vous aussi laissez moi votre …signe .
 
                                                                      KTL

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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 20:01



La météo à deux voix :


Nous sommes venus prendre des nouvelles de la météo,

Nous voudrions savoir s'il pleuvra ou s'il fera beau ?

Nous sommes venus prendre des nouvelles de la météo

Nous voudrions connaître son évolution

Nous sommes venus prendre des nouvelles de la météo

C'est un choix de destinations



La météo, à quoi bon

L'homme parle du temps à temps et à contretemps

Il voudrait faire la pluie et le beau temps

Il ne prend pas le temps de vivre avec son temps

Le temps qu'il fait, le temps qu'il fera, beau temps, mauvais temps

Il n'a jamais le temps qu'il voudrait,

Quand il voudrait, comme il voudrait, où il voudrait...



Nous sommes venus prendre des nouvelles de la météo,

C'est une question de programmation

Nous sommes venus prendre des nouvelles de la météo,

C'est toute une organisation, presque une respiration

Nous sommes venus prendre des nouvelles de la météo,

Demain fera-t-il beau ?



La météo, c'est important

Pour aujourd'hui et pour demain

Elle alimente chaque jour les conversations

Aide à entretenir les relations,

Bien loin du temps c'est une question de tempérament

Une façon d'aborder les gens,

Une habitude qui flotte dans l'air du temps !



Nous sommes venus prendre des nouvelles de la météo,

Dites-nous qu'il fera chaud...


ABC

http://detente-en-poesie.over-blog.com


 



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