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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 13:20

 

 

Des voyageurs imprudents

 

        Soudain la nuit occupa tout l’espace. L’orage avait gommé le crépuscule. Les nuages masquaient la lueur de la lune qui nous accompagnait quelques minutes plus tôt de sa belle tête sereine et bienveillante. Parfois, elle tentait une percée, éclairant faiblement le chemin et l’on pouvait apercevoir alors la masse échevelée des nuages qui s’engouffrait dans cette bouche hideuse qui trouait les ténèbres. On eut dit une meute de dragons, une armée de démons se bataillant les uns contre les autres avant d’être emportés par de fantastiques tourbillons orageux. Il me revint alors à la mémoire ces histoires de meneurs de nuées que me contait ma vieille nourrice et dont elle savait se garder en jetant dans le foyer des fragments de bûche de Noël pieusement conservés.

  Au loin, quelques éclairs déchiraient la masse obscure des forêts où de grands arbres fous balançaient leurs branchages, les choquant avec fureur dans une danse macabre. Une pluie torrentielle se jetait par paquets contre tout ce qui entravait sa route

Quelle folie que ce voyage ! Pourtant, quand nous étions partis, rien ne semblait présager une telle tourmente ! La nuit était si belle, si douce et cette randonnée nocturne nous réjouissait tant.

A minuit, comme par magie,  l’orage cessa. Le ciel s’ouvrit d’un coup et autour de la lune narquoise, quelques étoiles scintillèrent. Ceux qui ne dormaient pas tirèrent de leur sommeil les passagers endormis pour les faire profiter du spectacle. Le vent s’était levé achevant de balayer le ciel et les étoiles par milliers semblaient s’être amassées au-dessus de la route. Un grand soupir de soulagement parcourut la voiture. Chacun allait pouvoir poursuivre le voyage à son aise.

C’est alors que nous vîmes l’étang tel que nous l’avait décrit l’aubergiste la veille, tandis que nous dînions près de la cheminée. Surgi de nulle part, il s’était posé sur notre droite dans une courbe singulière, de sorte qu’il semblait vouloir nous interdire le passage, tandis que le côté opposé était occupé par un taillis de ronces noirâtres d’où émergeaient quelques arbres aux silhouettes décharnées parcourues de remous terrifiants. Sur les eaux mortes de l’étang flottaient quelques îlots verdâtres. Sans doute des feuilles de nénuphars d’où surgissaient des fleurs griffues comme des mains coupées.

Mon cœur fut pris dans l’étau de ces mains, l’emprisonnant tragiquement dans leurs grandes tenailles et je sentis de terribles frissons d’angoisse engourdir tout mon être mais aussi celui des autres voyageurs. Nous nous regardions, les yeux pleins d’incrédulité, le visage blême, sans pouvoir dire un seul mot, tétanisés par une peur incontrôlable. Etions-nous sous l’emprise d’une hallucination collective ou bien ce conte à dormir debout auquel personne n’avait cru était-il en train de devenir réalité ? Et quelle était donc l’âme ou les âmes que les harpies décrites par l’aubergiste étaient venue ravir ? Qui parmi nous avait donc tant de noirceur cachée qu’il méritait l’enfer ? Allaient-elles surgir de cet étang fantôme pour accomplir leur funeste forfait ? Allions-nous laisser faire ? De toute façon, il n’était plus temps de mener un examen de conscience. Il fallait réagir au plus vite, ne pas se laisser gagner par le doute ou l’épouvante, se préparer à affronter le reste car si l’aubergiste avait dit vrai, le pire était encore  à venir.

J’essayais de me défaire de ma torpeur, de rassembler mes esprits, de me souvenir du déroulement de l’histoire et des conseils de l’aubergiste : ne pas céder à l’appel de leur chant, ne pas sortir de la berline, tirer les rideaux, se boucher les oreilles, calfeutrer le moindre interstice, se bander les yeux, résister de toutes ses forces à la tentation de les voir, de les entendre ! Je me précipitai sur mon bagage exhortant mes compagnons à se prémunir de la même façon. Ce fut alors dans la voiture  un terrible remue-ménage. Nous crevâmes les coussins pour en tirer la laine dont nous emplîmes nos oreilles. Puis nous bouchâmes tous les interstices visibles. Nous nous couvrîmes la tête, accumulant dans le désordre des foulards, des bonnets, des chapeaux, des couvertures. Certains sortirent des armes, d’autres se donnèrent la main ou le bras et puis nous attendîmes serrés les uns contre les autres comme de pauvres oisillons. Plongés dans cette marmite infernale, nous n’avions rien d’autre pour nous sentir vivants que les cahots de la route et la chaleur qui émanait de la proximité de nos corps.

Soudain, la voiture vibra. Elle sembla tout à coup soulevée dans les airs puis emportée dans un train d’enfer par les quatre cavaliers de l’apocalypse sur un chemin empli d’ornières. Dans le même temps,  des ondes mauvaises s’insinuèrent dans l’habitacle. Elles étaient là.

Nous ne les voyions pas mais nous pouvions imaginer leurs ailes gigantesques frôler sans fin notre refuge à la recherche d’une faille. Nous ne les voyions pas, mais nous devinions leurs gros yeux de rapaces nocturnes essayant vainement de rencontrer les nôtres, leurs bouches édentées susurrant leurs petits chants d’amour et de mort pour briser nos résistances. Nous percevions aussi leurs griffes acérées labourant nos bagages juste au-dessus de nos têtes. Nous ne les voyions pas mais tout notre corps vibrait, se hérissait, se recroquevillait, se distendait, s’abrasait dans l’attente de quelque chose de tellement affreux que le moindre repli de notre peau, nos os, nos ongles, nos cheveux, nos dents étaient habités d’un millier de serpents tandis qu’une odeur pestilentielle se répandait dans l’habitacle.

Combien de temps restâmes-nous ainsi, incapable de bouger, emprisonnés dans cette carapace d’épouvante ? Je ne puis l’estimer pas plus que je ne puis dire de quelle façon cela cessa. Nous perçûmes tous en même temps que les monstres avaient perdu la bataille et que pour cette fois nous avions pu sauver notre âme. La berline avait repris une allure normale et les cahots étaient devenus imperceptibles, un peu comme si elle glissait sur une épaisse couche de neige. Sans dire un mot et sans nous concerter, nous commençâmes à ôter une à une les différentes couches qui enserraient nos têtes. Nous nous épluchions avec lenteur, découvrant nos cheveux hirsutes, nos regards effarés, paraissant ne pas nous reconnaître, surpris d’être tous encore en vie. Nous nous frottions les mains, palpions nos bras, agitions nos jambes, essuyions nos visages couverts de sécrétions diverses.

Puis nous ouvrîmes les rideaux. La lune nous observait avec un air moqueur et devant nous le chemin filait droit entre des champs émaillés de flaques d’où filtraient des reflets métalliques. Le jour n’était pas loin et quelques lueurs roses dansaient sur les collines. Petit à petit nous reprîmes nos esprits quand une même pensée nous traversa soudain : le cocher !!! Avait-il pu défendre sa vie, l’avaient-elles épargné, pourquoi avait-il continué à nous conduire, était-il encore là ou bien les chevaux étaient-ils menés par ces créatures maléfiques vers un lieu seulement connu d’elles ? Il nous fallait en avoir le cœur net. Je me dévouai donc et penchai ma tête à la portière. Le cocher était toujours à sa place emmitouflé dans sa lourde capote de pluie. Au loin, j’aperçus quelques masures bien rangées sous des toitures de chaumes que perçaient quelques fumées bleuâtres.

Bientôt la voiture s’arrêta et nous vîmes la trogne éprouvée mais hilare du cocher qui s’approchait de la fenêtre. Il nous invitait à descendre nous désignant de la main une masure sur le seuil de laquelle se tenait un homme tout encapuchonné de gris. Hésitants, nous sortîmes un à un, découvrant ce hameau insolite perdu au milieu de nulle part. Devant nos mines de voyageurs d’outre-tombe, le cocher nous rassura en nous disant qu’il avait été contraint de changer de route car elle avait été inondée par une rivière en crue. Devenue impraticable, il avait opté pour un itinéraire plus long mais protégé des eaux.

-         Par chance, je connais la région comme ma poche et j’ai pris par les sapinières. Pour sûr, ça a dû vous remuer là dedans et comme le chemin est étroit, les branches des arbres ont un peu écorniflé la berline et les bagages. Mais c’était mieux que de rester prisonniers des eaux. Voilà mon cousin Polyte. Il va vous préparer quelque chose de chaud pour vous remettre d’aplomb. Par contre, il va falloir attendre un peu que les chevaux se reposent. J’ai dû forcer l’allure. J’voulions point rester trop longtemps dans les bois. Y z’ont pas bonne réputation et on sait jamais sur qui on peut tomber la nuit quand on s’écarte de la grand-route. Mais qu’est-ce que c’est que cette odeur ? On se croirait dans les égouts du diable !

Je compris soudain en regardant mon voisin qui baissait la tête d’un air contrit que le malheureux s’était vidé de ses entrailles sous l’effet de la peur. Le cousin du cocher que je n’avais pas encore bien vu, éclata d’un rire énorme découvrant des gencives édentées. Dans ses yeux globuleux luisaient d’étranges lueurs. Je devinais alors que notre voyage au pays des ténèbres ne faisait que commencer mais impossible de retrouver dans mon cerveau fatigué ce que l’aubergiste nous avait raconté, ni de quelles façons les quelques voyageurs qui s’étaient aventurés dans ce pays maudit avaient échappé à ses maléfices. Du reste, avait-il parlé de ce hameau perdu au milieu de nulle part ? Et cet homme aux allures de moine tout droit sorti de l’enfer, l’avais-je déjà rencontré dans quelques récits ? Mon esprit était vide, totalement vide !

Jusqu’à présent je m’étais toujours formidablement bien tiré de mes incursions aux limites de l’étrange et du paranormal. Ce n’était pas bien compliqué : la plupart du temps, ce n’étaient que des fariboles destinées à effrayer les simples d’esprit et j’avais eu beau traquer pendant des nuits et des nuits les gobelins, la chicheface, les loups-garous, la dame blanche, les chasses fantastiques, les feux-follets, le fantôme de Robert le Diable, je n’avais jamais rien vu ou si peu, quelques ombres tout au plus sorties tout droit de mon imagination enfiévrée par les récits de quelques vieillards reclus dans des villages isolés. Malgré tout, je ne partais jamais à l’aventure sans être armé de toutes sortes de grigris : saintes reliques, crucifix, médaille de la vierge de Pontmain, petits flacons emplis d’eau bénite, formulettes magiques, balles consacrées par un exorciste et surtout, surtout, une petite statuette de l’ Archange Saint Michel chèrement gagnée après une traversée des grèves au péril de ma vie. Je la portais depuis  autour de mon cou, accrochée à une chaînette en or.

Mais ces excursions n’avaient au fond qu’un seul but : écrire chaque semaine une de ces nouvelles extraordinaires dont les lecteurs de la Gazette de la Manche étaient friands. J’étais l’Edgard Poe Normand et c’était pour alimenter mes chroniques que j’écumais ainsi les campagnes à la recherche de personnages fantastiques, de contes, de phénomènes inexpliqués, de légendes locales  que l’on se transmettait pendant les veillées dans les fermes et les chaumières. J’avais de grandes espérances. Après la Normandie, je pensais me rendre en Auvergne et en Bretagne pour continuer mon collectage, peut-être même en Transylvanie sur la route des vampires et puis, pourquoi ne pas conquérir les lecteurs parisiens !

Mais là, je me trouvais devant une situation totalement inédite : impossible de faire référence à aucune histoire déjà écrite. J’étais devant une page blanche. Nous avions vaincu les harpies qui apparemment n’étaient que pur fantasme mais maintenant, je pressentais un danger contre lequel je ne pouvais lutter. Je tâtais prestement ma gorge afin d’y localiser la statuette de l’Archange mais rien ! J’avais dû la perdre dans la berline au moment où nous nous étions défaits de nos hardes. Comment pourrais-je vivre cette journée sans elle pour lutter contre ce que je devinais et qui se trouvait sans doute dans cette masure.

Au sommet d’un pin, une chouette effraie nous narguait de son regard fixe. Soudain, elle feula, chuinta, lança un étrange cri rauque puis elle s’envola dans un grand battement d’ailes puissant et feutré.

 

 

Azalaïs

 

http://marge-ougreve.eklablog.com/

 

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 06:49

L’enfant de la lune

 

 

Elle aurait bien voulu, la petite Eloïse

Sortir de la nuit sombre

Sans se brûler les ailes

Et  quitter  les brillances des lampes artificielles

Pour  vivre au grand jour en contemplant le ciel

Etre fille du soleil sur les îles Marquises

Sentir le sable chaud, la peau couleur cannelle

Et comme les écolières, respirant le grand air

Sur la cour  de récré, insouciante et légère

S’amuser au ballon, sans être prisonnière

Poursuivre les sorcières, le voleur de lumière

Jusqu’à disparition des fantômes de l’ombre

 

 

 

Chloé

http://chloenoura.over-blog.com/

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 17:56

   Un avant, un après

 

La nuit est maintenant tombée

           Ou serait-ce

Le jour qui n’est pas encore levé.

 

Des inconnus, telles des ombres

Ils se croisent mais ne se connaissent pas.

 

Une journée de travail les attend

           Ou serait-ce

La fin de cette journée harassante.

 

En cette période de fêtes

Sous cette couronne étincelante

Tant de monde aura piétiné ce sol.

Quelques jours après cette nouvelle année

Le voleur de lumière sera passé.

Plus de guirlande, plus de féerie

Cette place carrelée sera vide

De leurs disparitions.

 

 

 

                                                 Elise.

 

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 18:36

Émergence photographique

 

 

Souriez,  vous êtes filmés !

Mes caméras en chambres noires

Ingurgitent vos pays sages,

Vos joies, vos peines et vos désirs,

Vos trombones et vos sourires.

 

Mon objectif n’est plus partial,

Mon diaphragme vous diffracte

Et zoome sur mes pixels,

En axels d'ombres qui excellent.

À la pointe, musique techno.

 

Ma mémoire cartographique

Caresse mon GPS,

Et suit toutes vos ivresses,

Bien cachée entre vos zéros

Et vos uns, et les autres...  informations

Analogiques, post-numériques,

 

En codages, cryptages

Qui compriment,

Comprennent, interconnectent,

Sans âge, la concaténation

De mon réseau secret d'APNs.

Reliés, concertés.

 

Comme un seul homme,

Ce réseau neuronal, phénoménal,

En émergence vengeresse,

Prendra tôt tout le pouvoir,

Pas très net, étoilé,

Par le net,

 

Au travers de mes milliards

D’yeux magiques, de pupilles informatiques,

Et vous éradiquera bientôt.

Plus de culture.

Pause sur le monde,

Sur la planète.

Disparitions,

Obturations...  obscures.

 

Je suis le voleur de lumière,

Y’a pas photo…

Souriez,  vous êtes filmés !

 

 

Cavalier


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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 19:10

Petit message d'amitié

 

 

 

 

J'ai capturé le temps,

le soleil, l'aventure,

je mords à pleines dents

les ombres de la vie,

les tordues, les bancales

qui font saigner les coeurs

et pleurer sur nos corps.

C'est vrai je ne veux plus

de ce monde du silence

de ces disparitions

à l'étrange goût d'amer.

Je repeindrai la nuit

en myriades de couleurs

juste pour voir frémir

sur les joues des passants

des perles d'amitié

des sourires extasiés.

Je serai pour un jour

puis une nuit peut-être,

dans l'antre de ce noir

un messager d'amour

un magicien de vie

je deviendrai ce soir

le voleur de lumière.

 

Balaline


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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 08:00

 

Dernier virage !

 

Disparitions subites

Sous un labyrinthe étoilé

Silhouettes sans visage

 

Quelques ombres encore

Sur la marelle des jours

En suspension

 

D’une année à l’autre

Ultime photographie

Voleur de lumière

 

Dernière nuit de l’an

En feu d’artifice

Demain s’empresse

 

 

ABC

 

http://detente-en-poesie.over-blog.com

 

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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 17:21

La déconvenue de Monsieur Takano


La technologie Japonaise n'en finira  jamais de nous étonner. Mais à force d'imagination et d'inventivité, il arrive que le résultat ne soit pas toujours celui escompté. Regardez au premier plan ( à droite) comme Monsieur Takano  à l'air surpris, les flashs de son appareil photos  se sont matérialiser  au dessus de sa tête en autant de rayons lumineux qui, si au demeurant sont d'un bel  effet, n'en n'ont pas moins des conséquences  regrettables. En effet chaque flash, en même temps qu'il capture le sujet, en absorbe les couleurs. Les photos prises par Monsieur Takano sont  responsables des disparitions de celles-ci  et,  il ne reste des choses, comme des êtres, que des  silhouettes couleur  sépia dont les ombres fantomatiques, s'étirent inexorablement. Monsieur Takano est, malgré sa déconvenue devenu un voleur de lumière.

 
Dominique


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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 17:19

d'hiver et de neige

 

les ombres s'étalent longuement

devant les vitrines d'ornement

les lumières scintillent en beauté

à l'approche du jour inné.

 

les sentiments renaissent

indubitable prouesse

dans les coeurs meurtris

des disparitions d'oublis.

 

d'hiver et de neige

l'âme s'ouvre comme manège

tourbillonne et disparait entière

dans le coeur du voleur de lumière

 

 

 

Sylvie Palados


nouvelles-de-sylvie.over-blog.com

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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 00:32

 

C'est le moment des vœux, et les responsables de la Petite Fabrique d'Écriture vous souhaitent une...

 

 

130103.gif

 

 

Nous espérons qu'elle nous permettra de nombreux partages, ici ou sur vos blogs, même si les communautés sont amenées à disparaître dans la prochaine version de notre plateforme.

 

Pour ce mois de janvier, Vita a bien voulu nous prêter l'une de ses photographies.

 

C'est une image toute en lumières, dans la féerie des fêtes de fin d'année.

 

 

121229_Vita.jpg

 

Je pourrais me contenter de cette image et laisser libre cours à votre imagination... Je sais le talent dont vous faites preuve lorsque je vous propose ainsi de broder sur une photographie ou un tableau.

 

Cependant, pour corser un peu notre jeu de janvier, je vais vous imposer des mots qu'il faudra absolument insérer dans votre récit :

 

"disparitions" et "ombres" (au pluriel), "voleur de lumière" (au singulier).

 

Vous serez libres de donner à ce texte le ton qu'il vous plaira... de traiter ce sujet avec humour et fantaisie, ou au contraire, d'en faire un drame...

 

... mais vous n'avez que jusqu'à la fin de ce mois pour le publier.

 

 

(Merci de ne pas oublier les règles d'envoi si vous souhaitez qu'il soit publié sur ce blog.)

 

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