Tu prends la première rue à droite
Là où le ciel rejoint la mer
Dans le bleu et dans le vert
Tu avances à pas tout doux
Pour ne pas apeurer le soleil
Qui paresse sur le trottoir.
Tu te laisses porter par le vent
Celui qui berce les bateaux
Et chasse les oiseaux du ciel .
Puis tu t’ ouvres tout entier
Au chant des grandes marées
Quand l’écume toute blanche
Vient mélanger nos empreintes
Et parfumer nos pensées.
Tu entends le cœur de la mer
Unis dans cette fièvre d’amour
Qui cogne, cogne, si fort.
Tu te poses sur le sable
Et y dessines ces cœurs
Que tu libères d’un geste
Pour effacer le présent
Puis tu t’endors au soleil !
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