Si vous venez chez moi...
Au bout c’est la prairie
Un havre de lumière
Où viennent jouer les rêves
Des sages aux plus fous
Un grand feu de sarments
Pour chauffer les dedans
Les petites meurtrissures
Et les grandes fêlures
Qui taraudent les âmes
La nature est partout
Elle frôle le silence
Et tremble aux fenêtres
Comme un baume apaisant
Qui va nous faire renaître
Un grand bouquet de livres
Des pages de poésie
Tous les mots d’inconnus
Qui chantent sur nos têtes
Caracolant d’espoir
Quand la vie est amère
Les nuits de grande lune
Nous allumons la joie
Pour chasser la laideur
De ce monde sans rires
Partageant simplement
Les modestes présents
De nos jardins de cœur
Balaline
Merci, Balaline, tu es ici chez toi.