Avenue des mirages
volutes d'arc en ciel
des krakens fantastiques
engluant dans le miel
des envols féeriques
étoiles dans les rues
que l'on ne peut atteindre
ces départs vers les nues
des poèmes à peindre
Heinlein comme Azimov
nous ont montré l'espace
on n'en revient pas sauf
Lovecraft nous dépasse
dans le profond azur
je verrais presque un monde
en demi-cercle obscur
dans le cuir de la fronde
et l'on peut bien rêver
de couleurs et de lignes
jusqu'au pays des signes
le coeur s'est élevé
car toute œuvre est un drame
tout n'est que sensation
quand sans explication
nous laissons parler l'âme
jean-marie