Ça chauffe...
Presque deux semaines que je mets mon cerveau en ébullition pour caser deux mots. Deux mots, plutôt banals "ça" et "chauffe". "Ça" comme cela, en opposition à ceci.
"Ça" plutôt familier, plus éloigné que ceci, "ça" peut être méprisant si on y met le ton.
Et puis "chauffe" du verbe du premier groupe chauffer conjugué à la troisième personne du singulier. Parce que "ça" c'est on, c'est il, c'est rien ni personne, c'est indéfini, comme ça !
Et c'est en faisant une histoire que ça deviendra quelque chose, ou quelqu'un un peu méprisé.
Et puis chauffe... chauffe Marcel ! Pour l'accordéoniste ! Ou faite chauffer la colle quand on est prêt... Dans les starting-blocks comme le sprinter qui s'est échauffé avant.
Ah ! La ! La ! "Chauffe" et "ça" comment voulez-vous que je les marie ces deux-là.
Que se passe-t-il là-bas pour que ça devienne important, pour qu'il chauffe un max ?
Ah ! Oui ! Et si je faisais des bêtises, hein ? Ça pourrait chauffer pour mon matricule... raté...
Là, j'ai vraiment la pression ! J'ai la vapeur qui me sort par les oreilles.
Ça chauffe dans le ciboulot...
Ça y est ! Fallait bien que ça chauffe !
Maintenant je vais pouvoir mettre l'eau à chauffer pour les pâtes, et faire une pose sur le canapé en attendant que ça chauffe !
Mélodie
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