29 décembre 2008
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06:40
Nuit d'hiver
Nuit de Noël dans un tout petit village de Bourgogne. Je sors chercher du bois pour la cheminée.
Au-dessus de ma tête, à perte vue le ciel est d'un noir profond constelllé d'une myriade d'étoiles.
Le flot de la Voie lactée s'écoule au-dessus des toits des étables où le lait sera tiré demain matin. Je souris à cette idée saugrenue du lait se déversant directement du ciel.
La température est négative. Il faut avancer à pas précautionneux pour ne pas trébucher dans la nuit d'encre. Aucun éclairage public, aucune pollution lumineuse n'empêchent d'observer la voûte céleste.
Ma nuque est douloureuse à force de lever la tête à l'horizontale pour mieux voir cette immensité, cette beauté glacée qui me surplombe. De vieux souvenirs de planétarium me soufflent les noms d'Orion, Sirius, la constellation du Grand chien, les Pléiades.
Mais qu'importe leurs noms, je ne vois que leur multitude, leur clarté, leur beauté.
Tout près d'ici m'attend une maison chaude animée de rires, et même un tout petit enfant, dernier-né de la famille. Tout le symbole d'une nuit de Noël en somme.
Mais je pourrais aussi bien rester là, et m'endormir dans un froid létal, les yeux rivés au firmament. Incapable de m'arracher à la contemplation de cette nuit glaciale et lumineuse qui sème ses étoiles filantes, je n'ai plus conscience que d'un mélange d'effroi et d'émerveillement originels.
Et comme si ces sentiments me reliaient à mes ancêtres, je crois deviner ce qui a peut-être donné naissance au sentiment du divin.
Au-dessus de ma tête, à perte vue le ciel est d'un noir profond constelllé d'une myriade d'étoiles.
Le flot de la Voie lactée s'écoule au-dessus des toits des étables où le lait sera tiré demain matin. Je souris à cette idée saugrenue du lait se déversant directement du ciel.
La température est négative. Il faut avancer à pas précautionneux pour ne pas trébucher dans la nuit d'encre. Aucun éclairage public, aucune pollution lumineuse n'empêchent d'observer la voûte céleste.
Ma nuque est douloureuse à force de lever la tête à l'horizontale pour mieux voir cette immensité, cette beauté glacée qui me surplombe. De vieux souvenirs de planétarium me soufflent les noms d'Orion, Sirius, la constellation du Grand chien, les Pléiades.
Mais qu'importe leurs noms, je ne vois que leur multitude, leur clarté, leur beauté.
Tout près d'ici m'attend une maison chaude animée de rires, et même un tout petit enfant, dernier-né de la famille. Tout le symbole d'une nuit de Noël en somme.
Mais je pourrais aussi bien rester là, et m'endormir dans un froid létal, les yeux rivés au firmament. Incapable de m'arracher à la contemplation de cette nuit glaciale et lumineuse qui sème ses étoiles filantes, je n'ai plus conscience que d'un mélange d'effroi et d'émerveillement originels.
Et comme si ces sentiments me reliaient à mes ancêtres, je crois deviner ce qui a peut-être donné naissance au sentiment du divin.