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Le blog a été ouvert le 24 janvier 2008. Jusqu'au 1 mars 2017, Azalaïs, Lilousoleil, Polly et Quichottine vous y ont proposé des jeux d'écriture en toute simplicité.

Les mains esclaves se noient dans le tissage de Balaline

 

Les mains esclaves se noient dans le tissage

du temps.


A la fois impatientes et expertes, elles égrenent

le chant de leur monde brutal.

De jour en jour, la trame se construit et s'étoffe

en tâches de sang, sang des peuples opprimés,

sang des martyrs qui file en lianes rougies.

Et toujours cette respiration assourdie, accordée

à la cadence des douleurs, à l'échine courbée,

à la non-vie.

Les mains esclaves tissent leur passé déchiré,

de cri en cri, de rage en pleurs.

Il s'y inscrit en rouge et en noir, en peurs et en

brins d'espoir.

Le grand drap de la vie se déplie sur le mur de

leur peine.

On y lit la sueur, la révolte et la haine .


Les mains esclaves, peu à peu, se libèrent de l'ombre.


 

Balaline


http :balaline.over-blog.org

 

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L
C'est si beau encore, Balaline, quel plaisir de te lire , on ye vois si peu
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A
tellement d'esclaves de part le monde!! je ne comprendrai jamais la noirceur de l'âme humaine! dire qu'il y en a qui glorifient la souffrance comme un mal nécessaire! Tous ces enfants esclaves de notre société avide de consommation!<br /> http://ruegy.unblog.fr/2008/04/25/lile-aux-fleurs/#comment-891
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B
très beau, très puissant!
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A
Puisse l'ombre lentement se dissiper pour laisser passer un rayon de soleil !
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P
Tu as su en peu de vers exprimer tout le labeur et la peine, toute la rage et la révolte. Mais je ne suis pas sûre qu'elles se libèrent de l'ombre, tant de petites mains sont encore à courir sur ces métiers dans le secret des ateliers clandestins.
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