L'aube de l'Humanité. ABC.

Aube de l'humanité :

Né dans un monde austère

Pourtant plein de lumière

J'ouvre les yeux sur la vie

Et voilà que je crie

Je crie de froid

Je crie d'effrois

Je crie de désarroi

Né dans un monde austère

Pourtant plein de lumière

Petit à petit je grandis

Et naissent mes envies

Envie de bouger

Envie de chasser

Envie d'explorer

Né dans un monde austère

Pourtant plein de lumière

Malgré mes terreurs

Je dompte mes peurs

Peur de la faim

Peur des requins

Peur de la fin

Né dans un monde austère

Pourtant plein de lumière

Je résiste et souris

Appréciant la compagnie

Compagnie des nôtres

Compagnie des autres

Compagnie d'un autre

Né dans un monde austère

Pourtant plein de lumière

J'ai la chance de m'adapter

Et d'avoir échappé

Échappé au mal

Échappé à l'animal

Échappé à l'accident fatal

Né dans un monde austère

Pourtant plein de lumière

Je battis, je construis

Fabrique des outils

Outils et habits

Outils et logis

Outils de la vie

Né dans un monde austère

Pourtant plein de lumière

Avec tous les miens

Main dans la main

Je trace le chemin

D'un meilleur destin

Conduisant à demain

ABC

http://detente-en-poesie.over-blog.com

Comments

[balaline]

Du chaos naquit l'harmonie ....une belle histoire que tu nous contes là !

[Azalaïs]

c'est la ronde des hommes qui tourne sans vouloir s'arrêter! Ici, je vois la ronde de Matisse

[Bigornette]

je suis étonnée par cette facilité que vous avez tous d' écrire sur ce thème qui est loin d'être simple...Bravo c'est superbe...bises...

[Grenadine]

Magnifique.
L'homme trace son destin depuis la début des temps et le tracera jusqu'à la fin... ç'est toujours agréable de se le rappeler.

[polly]

très beau poème qui nous fait espérer, toujours.

[jean-marie]

bonjour... Annick... (c'est bien ça ? merci pour l'acrostiche !)
il est très beau ce poème et très optimiste...
ça fait du bien !
une remarque : il est difficile d'accéder à ton blog en cliquant sur l'adresse indiquée...
amicalement
jean-marie

[azacamopol]

c'est de ma faute Jean-Marie, c'est réparé.
polly.