Un vent tant attendu
Le vent, tel un fantôme, s’engouffre dans l’escalier
Il vient, sans s’inviter, il frappe sur ma porte.
Tout cet air en rafales, et ce bruit qu’il colporte !
Je m'éveille, enfin l’heure ? Vide est mon palier !
Personne n’est venu, pourtant j’aurais parié…
Ocres, rouges et vermeilles… Rien que des feuilles mortes !
Et cette solitude qui jamais ne s’exporte,
Qui appuie sur ma vie, veuve et plus mariée !
C’est un vent si soudain qui vient sur les lits, et,
De cette main chérie nous délie et l’emporte !
Mon cher amour parti, ma tête est comme morte,
Il était mon ami, mon amant, mon pilier !
Je continue malgré, la vie, la mort, si vieille !
Je voudrais tant partir et ce vent qui reporte
Mon tout dernier voyage... Je supplie, je l’exhorte !
Rien que des feuilles mortes, ocres, rouges et vermeilles…
Zie
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