Place de l'imaginaire
C’est doux, c’est fort, c’est un rêve de prince,
de miel, d’eau fraîche,
de vent et de désirs mêlés.
Je suis ton amoureuse et tu ne le sais pas.
Je vole ton sourire, je m’appuie sur tes pas,
je bois ce bleu limpide
mais tu ne me vois pas.
C’est presque un jour de fête,
un suintement d’émoi, un bel habit d’amour
qui se coule vers toi.
Je m’embaume le cœur,l’espoir en bandoulière,
la tendresse en éclats,
tout un roman sublime qui voyage au-delà…
tu ne le devines pas.
C’est merveilleux, tu sais,
de construire son rêve, d’y tartiner la joie,
la vie se fait discrète mais approche à grands pas.
J’écorcherai mon rêve du seul bout de mes doigts
Criant si fort ton nom, caressant le silence
apprivoisant l’absence
pour ne garder que toi.
C’est au bout de la place, plus que trois marches,
hélas !
Le rêve fût trop court et l’amour en cavale
vers d’autres paysages
où je ne vivrai pas.
balaline
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