Son visage s'est soudain clos comme la porte cochère de mon ancien quartier. Tiraillant son col de pullover, s'engageant sur une route incertaine, défiant de tenter un quelconque rapprochement.
Plantée là j'ai l'impression de suffoquer comme autour de lui s'amassent d'épaisses fumées, comme des ailes noires se regroupent au-dessus de moi comme envoyées par lui dans son désir d'annuler toute espèce de lien.
Il ne me dit pas au revoir. Il s'éloigne. Un jour son visage me réapparaîtra, l'air de rien, comme un lien qu'il raccroche. Par-delà ses grands yeux en abyme les tréteaux crissent et se balancent. Ils menacent de me l'enlever, encore, et que rien ne le retienne, jamais.
Lila L