12 mai 2008
1
12
/05
/mai
/2008
15:11
Le tisserand
Visages crispés, corps tendus, ils attendaient. Les uns faisaient les cent pas dans le couloir trop froid, d'autres se serraient fébrilement les uns contre les autres. Mains moites, tremblantes ou serrées, toutes adressaient à leur dieu leurs muettes prières.
Sous la lumière éclatante penchées sur le corps inerte, les mains s'empressaient. Offrant toute leur dextérité à découper, écarter, dans la chair blessée. Le chirurgien se redressa.
- Il n'ya plus qu'à espérer...
Loin, très loin, les Mains prirent le relai. Patiemment les doigts gourds usés par le temps, il renouait les fils de la trame du destin. De prier il n'avait l'usage ni le temps. Il est l'Artisan.
Sous la lumière éclatante penchées sur le corps inerte, les mains s'empressaient. Offrant toute leur dextérité à découper, écarter, dans la chair blessée. Le chirurgien se redressa.
- Il n'ya plus qu'à espérer...
Loin, très loin, les Mains prirent le relai. Patiemment les doigts gourds usés par le temps, il renouait les fils de la trame du destin. De prier il n'avait l'usage ni le temps. Il est l'Artisan.