Des mains longues et habiles, dont la vocation ne peut que caresser les notes de musique, une toile, les feuillets de cahiers noircis. Des mains au bout desquelles la lumière nimbe le jour d'une aura nouvelle. Des mains qui se plaisent à sculpter la beauté jaillissante, et imperceptible, et qui font du banal quotidien un jardin rare.
Des mains qui s'attardent sur l'amour et le plaisir de donner un bout de leur âme. Des mains qui trouvent le bon regard, celui de l'espoir.
Il existe aussi ces mains fanées et belles, qui humblement ont bati mille et un ouvrages; qui ont tendu force et amitié en partage. Des mains vivantes, et qui parlent à chaque moment de destins modestes et précieux.
Ces mains là qui sont le prolongement du coeur et de l'esprit, et qui nous relient .
Orphéa.