10 mars 2008
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Je me souviens de cette petite gare dans la petite ville de campagne, non loin de mon village.
Je devais avoir treize ans,c'était l'été, et je partais en vacances pour la première fois avec ma mère et ma sœur.
Son extérieur avait été fraîchement repeint en bleu, et j'avais l'impression que le ciel de cette belle matinée se reflétait sur ses murs...
Devant son entrée, un beau parterre de fleurs, au dessus de sa lourde porte vitrée, une grande horlorge, et sur ses deux pignons, le nom de la ville, inscrit en grand, pour être facilement lu par les voyageurs des trains...
De l'autre côté du bâtiment, il n'y avait que deux voies ferrées, l'une qui emmenait les gens vers le nord (de la France), jusqu'au terminus, à la gare de Lille (dans le département du Nord), et l'autre qui se dirigeait vers le sud, celle que nous allions prendre pendant une longue journée chaude et éprouvante.
Moi qui n'avais jamais voyagé, j'étais excitée comme une puce, et l'attente me sembla interminable...
Le train devait nous emmener à Toulouse. Là-bas, nous attendaient mes grands-parents, des oncles, des tantes, des cousins et des cousines de tous âges... En fait, ils étaient tous des étrangers pour moi et ma sœur, ce qui rendait l'aventure encore plus excitante...
Oh, elle n'était pas grande cette gare de campagne... Pour les voyageurs, il n'y avait qu'une grande salle unique. A droite, une vitre montant jusqu'au plafond, derrière laquelle se trouvait le chef de gare et tous les employés. Le carrelage du sol dessinait des rosaces. Il y avait des bancs en bois, dont les dossiers étaient trop droits et faisaient qu'on était mal assis... Des plantes vertes en plastique tâchaient d'égayer les vieux murs de la pièce... Pas d'escalator, pas de marchand de journaux, une seule et unique pièce, haute de plafond, éclairée par la lumière du jour venant des vitres placée de chaque côté, avec une énorme balance pour peser les gros colis, et des panneaux publicitaires sur les avantages de la SNCF, que j'ai pris le temps de lire pour tromper l'ennuie de l'attente...
Tout compte fait, rien d'excitant dans cette petite gare qui ne sentait pas très bon... Une gare que j'allais fréquenter plus assidûment quelques années plus tard, pour pouvoir poursuivre mes études et devenir pensionnaire à Lambersart...
Mais ce jour là, pas question d'études ni de pensionnat, et cette petite gare, qui ne payait pas de mine, me semblait être le début d'une belle aventure estivale.
Babeth.
http://babeth.lareveuse.over-blog.fr
Je devais avoir treize ans,c'était l'été, et je partais en vacances pour la première fois avec ma mère et ma sœur.
Son extérieur avait été fraîchement repeint en bleu, et j'avais l'impression que le ciel de cette belle matinée se reflétait sur ses murs...
Devant son entrée, un beau parterre de fleurs, au dessus de sa lourde porte vitrée, une grande horlorge, et sur ses deux pignons, le nom de la ville, inscrit en grand, pour être facilement lu par les voyageurs des trains...
De l'autre côté du bâtiment, il n'y avait que deux voies ferrées, l'une qui emmenait les gens vers le nord (de la France), jusqu'au terminus, à la gare de Lille (dans le département du Nord), et l'autre qui se dirigeait vers le sud, celle que nous allions prendre pendant une longue journée chaude et éprouvante.
Moi qui n'avais jamais voyagé, j'étais excitée comme une puce, et l'attente me sembla interminable...
Le train devait nous emmener à Toulouse. Là-bas, nous attendaient mes grands-parents, des oncles, des tantes, des cousins et des cousines de tous âges... En fait, ils étaient tous des étrangers pour moi et ma sœur, ce qui rendait l'aventure encore plus excitante...
Oh, elle n'était pas grande cette gare de campagne... Pour les voyageurs, il n'y avait qu'une grande salle unique. A droite, une vitre montant jusqu'au plafond, derrière laquelle se trouvait le chef de gare et tous les employés. Le carrelage du sol dessinait des rosaces. Il y avait des bancs en bois, dont les dossiers étaient trop droits et faisaient qu'on était mal assis... Des plantes vertes en plastique tâchaient d'égayer les vieux murs de la pièce... Pas d'escalator, pas de marchand de journaux, une seule et unique pièce, haute de plafond, éclairée par la lumière du jour venant des vitres placée de chaque côté, avec une énorme balance pour peser les gros colis, et des panneaux publicitaires sur les avantages de la SNCF, que j'ai pris le temps de lire pour tromper l'ennuie de l'attente...
Tout compte fait, rien d'excitant dans cette petite gare qui ne sentait pas très bon... Une gare que j'allais fréquenter plus assidûment quelques années plus tard, pour pouvoir poursuivre mes études et devenir pensionnaire à Lambersart...
Mais ce jour là, pas question d'études ni de pensionnat, et cette petite gare, qui ne payait pas de mine, me semblait être le début d'une belle aventure estivale.
Babeth.
http://babeth.lareveuse.over-blog.fr