20 février 2008
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15:30
Tu prends la première rue à droite,
Tu ne peux pas te tromper,
Tu sais qu'elle est étroite
Cette petite rue escarpée
Tu continues tout droit
Profites en pour flaner
Dans ce petit chemin étroit
Tu as le droit de musarder.
Tu arrives pour finir devant la porte
Tu sais celle qui est en chêne foncé
Tu t'étonneras surement qu'elle supporte
Vaillement le poids de la maisonnée.
Tu sonnes alors doucement
Et avant que la mélodie ne finisse
La porte s'ouvrira lentement
Il ne faut pas que tu frémisses.
Tu seras accueillie par les senteurs
Si particulières de ton enfance
Celles qui sont synonymes de bonheur
Tu auras enfin fini ton errance.
Eyrill