Qui a dit qu’écrire était facile ?
Il m'est arrivé une drôle d'aventure, que je vous certifie très réelle.
Hier soir, n'ayant pas de texte de prêt à publier aujourd'hui, j'ai pris mon crayon, en pensant : "Ce n'est pas grave, je vais faire un écrit conformément à la demande de "La Petite Fabrique d'Ecriture" : Partir d'un proverbe et écrire autour de celui-ci".
D'habitude, je dois vous avouer que, sauf exception, les idées me viennent assez facilement...
Tout d'abord : choisir un proverbe dans un bouquin idoine...j'en avais un avec quelques proverbes et expressions, mais très peu, j'ai fait chou blanc...
Aucun ne m'inspirait quoi que ce soit .Ne voulant pas reprendre mon ordinateur portable qui était rangé, et l'autre étant occupé...très déçue, j'ai pensé que finalement j'allais essayer avec "Chat échaudé craint l'eau froide" : J'aime les chats, c'est certain ! Mais alors là quoi en dire ? Le minet ne miaulait pas et mon crayon ne trouvait pas son ronronnement habituel...Je l'avais vraiment en travers de la gorge ce chat qui ne voulait pas se mouiller...
J'en avais aperçu un autre assez séduisant dans mon bouquin :
"Tête de fou ne blanchit pas"...
Celui-là m'a immédiatement inspiré. J'en connais qui ne sont pas prêts d'avoir des cheveux blancs. Mais je pensais à quelqu'un de précis, qui n'a pas l'air de voir, qui n'a pas l'air d'entendre, qui n'a pas compris
"qu'il faut tondre les brebis mais pas les écorcher"
et qui par contre a bien retenu que
"Les petits cadeaux entretiennent l'amitié"...
D'ailleurs "il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir",
et "il n'y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre».
Mais j'ai préféré m'abstenir de développer, car j'avais des doutes sur les conséquences, pouvais-je écrire ce que je pensais ?
Etait-ce bien prudent ? "Dans le doute abstiens-toi"...
"Comme un homme averti en vaut deux " (une femme aussi sûrement) et que "la prudence est mère de sûreté"...
J'ai capitulé, j'ai renoncé à créer une polémique possible...
J'ai alors pensé qu'il n'y avait pas d'urgence pour ce texte, la date limite de dépôt dans la communauté est le 19 février...
J'avais donc tout le temps de m'y remettre une autre fois et de fignoler un écrit sur un proverbe.
Nous savons tous que "Rien ne sert de courir il faut partir à point".
J'ai donc repris mon crayon, en me disant qu'il fallait au moins que je fasse un billet d'humeur car après tout "À l'impossible nul n'est tenu".
Et c'est à ce moment précis que surprise, j'ai vu des proverbes prendre place. Finalement "A cœur vaillant rien d'impossible"...Je ne voudrais pas, car il ne le faut pas "Vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué", mais ce texte va finir par faire l'affaire : comme quoi
" Tous les chemins mènent à Rome"...
"Il ne faut pas forcer le destin"
et ce que "femme veut Dieu le veut" : si j'ajoute que
"Les voies du seigneurs sont impénétrables""...ça fait peut-être beaucoup, pour quelqu'un qui n'est pas vraiment versée dans la religion, non ?
D'ailleurs c'est l'heure de la messe et moi, la mécréante je m'amuse à aligner des proverbes....
D'autant que j'ai un peu honte, car on prétend que
"l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt"...le mien doit être un peu bouché...Enfin qu'elle que soit l'heure à laquelle vous lirez ce texte, j'espère qu'il vous fera sourire, si c'est le cas j'aurais atteint mon but....Car si l'on en croit ce proverbe hindou :
" Le sourire que tu envoies revient vers-toi"....
Le Bigorneau
http://le.bigorneau.over-blog.fr