Pour l’amour de sa rose
Souffre le jardinier
Désespérant de la voir éclose
Chaque jour à désespérer.
Et de l’aube au crépuscule
Vaporisant sa jeune beauté
Il l’admire ce jeune incrédule
Sans vraiment deviner le projet
De la fleur aux épines si dures
Qui prépare malicieusement en secret
Dans le silence de la froidure
Un formidable camouflet.
Ne pleure pas beau jardinier
Les roses de par leur beauté
Ne croient pas qu’elles portent des épines
Et qu’elles vont souvent lacérer
Toujours de façon anodine
Les cœurs libres de les aimer !
Ainsi va le monde peu sage
« Il n'est point de bonheur sans nuage »
Balaline
http://balaline.over-blog.org