La porte
Je voudrais vous inviter à réfléchir à l’importance d’une porte, vous en passez le seuil plusieurs fois par jour sans penser à plus…Et pourtant…Qu’elle est importante cette porte qui permet ou non le passage, il faut qu’elle soit ouverte ou fermée. D’où le rôle primordial joué par la poignée qui permet de l’ouvrir si elle est fermée, ou de la fermer si elle est ouverte …
Allons c’est décidé : ouvrons – la ! Ouvrons cette porte : elle est maintenant ouverte à tous vent, suivez moi, elle permet tous les passages, ne dit-on pas que c’est la porte ouverte à tout…à tous les abus, à tous les maux…Nous allons nous enrhumer…Allons fermons-là ! Fermons vite cette porte…
Mais c’est la porte fermée à toutes les revendications, à toutes les hypothèses. Où est notre esprit d’ouverture ? Il n’y a rien de pire qu’une porte fermée.
D’ailleurs on peut s’y casser le nez….Avouez que trouver la porte close est déprimant…
Non décidément : ouvrons-la ! Ouvrons- la sur l’avenir, sur l’espoir…
Laissons entrer les pertinences…Mais attention le négatif et le désespoir tentent de se faufiler dans cette ouverture : quel dilemme !
Allons laissez-moi cette porte ! Vous allez finir par vous pincer les doigts avec ces tergiversations. Allons lâchez cette porte, ou je vous mets à la porte !…ou bien plutôt, prenez-là ! Prenez la porte ! Et vite ! J’en ai ma claque de cette porte qu’on ferme, qu’on ouvre…Je vais finir par enlever la poignée… On ne joue pas avec une porte…C’est essentiel une porte, ça permet de s’isoler en la verrouillant quand on souhaite ne plus voir personne, et au contraire d’espérer avoir de la compagnie en la laissant béante quand on préfère…
Dans cette analyse succincte, je porte la porte très haut, j’ai un profond respect pour la porte…mais c’est lourd une porte…essayez de la soulever, pour voir….
D’ailleurs aujourd’hui je ne peux plus la supporter et je vais finir par sortir de mes gonds. Enfin si les gonds sont ouverts car s’ils sont fermés, je ne pourrai pas en sortir…
Mais c’est une histoire de fous…
C’es la porte ouverte à tous les excès littéraires : aux abus des mots…Je suis désabusée, là, je m’emporte … Emportez les mots, afin que je ne puisse plus divaguer, et refermez la porte, bon sang ! Ca fait un courant d’air !
Rien de pire qu’un courant d’air pour que les mots s’envolent…et si mes mots s’envolent, que restera-t-il de mes écrits ?
Epilogue : Ne voulant pas que mes mots s’envolent, j’ai couru vers la porte, pour les rattraper…et là tenez-vous bien, quelqu’un venait de la claquer…on me l’a claquée au nez…Quelle insolence tout de même !...baintenant, ze parle cobbe za !